Il est née d’un mère américaine expatriée en Corée du Sud et d’un père coréen qui est parti à sa naissance.
Il a grandi au coeur de notre beau pays du matin calme et parle donc un anglais impeccable qui égal son prénom parfaitement américain qui a du mal à passer auprès des plus conservateurs.
Il a vécu avec sa mère dans un petit village à 30 minutes de Seoul, habitué à devoir gérer les affaires de cette dernière, toujours incapable d’aligner deux mots de coréen et ce malgré les années.
Les lacunes linguistique de sa mère, trop pauvre pour lui payer des cours particuliers, lui ont d’ailleurs causées des problèmes en classe puisque personne ne l’aidait à la maison et qu’il jonglait constamment entre les deux langues.
A ses 14 ans, sa mère est décédé d’un cancer contre lequel elle se battait depuis 4 ans. Trop vieux pour être adopté et n’ayant aucune famille disposé à prendre soin de lui, il a donc enchainé les familles et foyers d’accueils.
Et ces 4 années, majoritairement passées dans un foyer d’accueil pour garçon dans les banlieues séouliennes, ne lui ont pas étaient particulièrement bénéfique.
Baskets, survet’ et casquettes à l’envers
Ils font tout de travers
Entre instabilité et mauvaises fréquentations, ce moment de sa vie n’a pas vraiment était brillant. Et il l’a radicalement changé.
Déjà le lieu : une cité où les rêves se brisent plus vite que les vitres.
L’ennui fait que l’avenir s’effrite plus vite que le shit.
Un triste domicile, à une heure du centre ville.
Ce qui l’a sauvé, c’est sans aucun doute son amour pour la musique.
Lorsqu’il s’est retrouvé du jour au lendemain en foyer d’accueil, il s’est complètement renfermé sur lui même. Ses écouteurs constamment vissés dans les oreilles, ses playlists comblaient la solitude.
C’est comme ça qu’il a commencé à s’intéresser lui même à l’écriture et à la composition. Il ne voulait plus être un simple auditeur. Il avait aussi envie de créer. Il a commencé à écrire ses premiers textes à l’âge de 15 ans. L’écriture avait sur lui un bienfait libérateur.
A 16 ans, il a publié son premier morceau sur soundcloud. C’est comme ça que sa carrière de rappeur underground a commencé.
Des journées sur des bancs
Car ils sont tous au chômage
En écoutant du rap
Leur musique de sauvage.
Assez rapidement, il s’est fait un nom dans le milieu, reconnu pour la qualité de ses textes auxquels tous ses fans s’identifient, et son flow net et rapide.
Face à son petit succès sur le net, il a commencé à se consacrer entièrement à la composition, aux rap contenders, à la scène de rue et aux battles.
Le rap, j’y suis arrivé par hasard,
J’y suis resté par amour.
Quelques temps après ses 18 ans, il s’est fait repéré par un rappeur plutôt connu en Corée du Sud qui l’a alors contacté pour le présenter à son agence. De cette rencontre en est ressorti un contrat pour un premier single officiel. Un premier clip avec un texte « story-telling » qui a très bien fonctionné pour un début officiel dans la musique. Il a sorti par la suite un second single qui a, lui aussi, très bien marché et lui a permis d’amasser une petite somme en tant que auteur-compositeur. Somme qui lui permet aujourd’hui de vivre avec un train de vie plutôt respectable.
Il dispose aujourd’hui d’une bonne fanbase qui attend avec impatience la sortie de son premier album. Il continu cependant de faire de la scène de rue et participe toujours à des rap contenders, soit en tant que participant, soit en tant que membre du jury.