Park In Soo - i'm so bad, at least i try

Je ne peux pas nier avoir eu une enfance heureuse. Au contraire.
J'étais entourée de parents aimants et d'un grand frère un peu trop protecteur envers moi. Mais ce n'est pas ça qui allait me déranger.
Certes, nous vivions modestement, mais j'ai toujours eu ce dont j'avais besoin. Une bonne éducation, de jolis vêtements ...
Mais, honnêtement, ce n'était pas ça qui importait. J'avais ma famille. Nous étions heureux. Et ça, c'était bien plus important que tout.

Je parle au passé. Oui. Car malheureusement, rien de dure vraiment. C'est bien triste n'est ce pas ? Allez remercier cette pauvre bougresse qui, par malheur, pour nous surtout, se trouvait au détour d'une rue et qui fût bousculée par mon père.
Petit malheur numéro un : Cette femme, dont je tairais le nom, devait posséder la moitié d'un quartier. En somme, une femme bien trop influente.
Petit malheur numéro deux : Mon père perdit le dixième de point qu'il lui restait.

Nous avions donc tout perdu.

Du jour au lendemain, mon père, sans travail, ne pouvait plus subvenir à nos besoins. Il devint alors l'ombre de lui même. Cet homme, qui m'avait élevée, qui avait été mon modèle toute mon enfance, n'était plus. Je ne le reconnaissait plus
Ma mère, elle, sombra dans une dépression sans nom. Mon frère, lui, avait disparu sans laisser de trace. Peut être que lui avait réussi à refaire sa vie ailleurs. Du moins, c'est ce que j'aimais me faire croire.

Je n'arrivais plus à rester dans cette maison. Et c'est à contre coeur que, le lendemain de mes 19 ans, je quittais ce foyer qui m'avait vu grandir si heureuse. Derrière moi, je laissais tout ces souvenirs heureux, tout ces rires qui me rendaient malade à chaque fois que j'avais le malheur d'y penser.

Bien sûr, toutes ces "aventures" changent une personne. Moi, la si douce In Soo, était devenue une personne en quête de vengeance envers ces personnes qui, de leurs châteaux, jouaient avec la vie des autres.

Ayant tant bien que mal fini des études de journalisme. Et ce sera avec un grand plaisir que je ferais s'écrouler cette société pourrie jusqu'au fond, comme j'avais vu s'écrouler ma vie auparavant.

Par la faute de mon passé quelque peut douloureux, je suppose être une fille assez sensible au malheur des autres, je me sens toujours dans l'obligation d'aider, bien que parfois cela me fiche dans de sales draps.
En plus de ça, j'ai une certaine abilité à dire oui à tout et n'importe quoi. De ce fait, il m'est très difficile de refuser un quelconque service.

Je suis également assez timide, trait de caractère qui est en complète opposition à mon désir de vengeance.
Mais bien évidement, ce n'est pas cette timidité qui va me faire renoncer. Quoique parfois, c'est vrai que ce n'est pas facile.

Certes.

Petite qualité quand même. Je suis très maligne et très réfléchie. C'est en partie grâce à cela que j'ai, malgré les conditions déplorables dans lesquelles j'ai vécu mes quelques années à l'université, que j'ai réussi haut la main mon diplôme de journaliste.